Le virus respiratoire syncytial (VRS) est une cause fréquente d’infection des voies respiratoires, en particulier chez les jeunes enfants. Le VRS fait partie de la famille des virus Paramyxoviridae. Il existe deux types de VRS, les types A et B, et il existe de nombreuses souches. Le VRS est un virus à ARN qui code 10 protéines virales. Le virus a une enveloppe lipidique qui contient des glycoprotéines virales qui interviennent dans l’entrée du virus dans les cellules et la fusion de l’enveloppe virale avec les membranes cellulaires. Une grande partie de la pathologie causée par le VRS est liée à des dommages au niveau de la paroi des petites voies aériennes des voies respiratoires.
Les infections au VRS ressemblent souvent au rhume et présentent des symptômes bénins, comme un écoulement nasal, une toux et une légère fièvre. Cependant, parmi les symptômes indiquant des infections au VRS plus graves peuvent figurer une respiration difficile ou rapide, des sifflements lors de la respiration, de l’irritabilité et de l’agitation, et un manque d’appétit.
Il n’existe aucun vaccin contre le VRS. Les fournisseurs de soins de santé et de services de garde d’enfants peuvent aider à prévenir la propagation du VRS en respectant une bonne hygiène et en maintenant les surfaces propres, notamment :
- Se laver les mains fréquemment
- Éviter le contact avec des personnes atteintes de maladies semblables au rhume
- Ne pas partager d’objets personnels, comme les objets suivants :
- Sucettes
- Ustensiles
- Brosses à dents
- Draps de lit et linge de toilette
- Nettoyer fréquemment les jouets et les aires de jeux
- Éloigner les jeunes enfants de la fumée de cigarette
- Isoler les enfants hospitalisés infectés au RSV
Les cliniciens ne sont pas en mesure de diagnostiquer avec précision l’infection au VRS en se basant uniquement sur les symptômes. Il existe de nombreux virus qui causent des infections respiratoires et créent des symptômes similaires.
Il existe un certain nombre de méthodes à la disposition des laboratoires pour détecter le VRS dans des échantillons respiratoires prélevés sur des patients.
Les méthodes moléculaires, comme les tests basés sur la méthode PCR-CDNA, sont les méthodes les plus précises pour détecter le VRS, mais elles sont coûteuses et ne peuvent être utilisées que dans des laboratoires qui peuvent se permettre un équipement coûteux et qui emploient des personnes hautement formées pour à l’utilisation de cette technologie. Les tests de diagnostic antigénique rapides, comme les tests à flux latéral, peuvent être effectués au point d’intervention où est reçu le patient, par exemple au cabinet du médecin ou au service d’urgence. Ces tests offrent la possibilité d’identifier un patient infecté au début de la maladie et pendant son passage dans un établissement de soins de santé. Un diagnostic précoce au point d’intervention peut avoir une incidence positive sur les décisions de prise en charge clinique.
La prise en charge d’une infection au VRS est généralement axée sur le traitement symptomatique. Lorsqu’une infection au VRS devient plus grave et évolue vers une bronchiolite, les objectifs concernant la prise en charge du patient sont de soulager la détresse respiratoire, d’atténuer l’obstruction des voies respiratoires et d’améliorer l’oxygénation chez le patient concerné. Il est important de rétablir la température normale du corps et de maintenir une bonne hydratation. Le traitement par la ribavirine antivirale est réservé aux patients gravement malades et son efficacité est limitée.
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